La loi du 5 septembre 2018 permet aux actifs de mobiliser sans intermédiaire leur compte de personnel de formation (CPF) crédité en euros, en sélectionnant leur prestataire à partir d’une application mobile. Les organismes de formation qui veulent se positionner sur ce marché devront adapter leur offre et leur modèle économique.
Avec le compte personnel de formation (CPF) monétisé et directement accessible via une application mobile, le gouvernement entend encourager le recours à la formation. Cette « révolution culturelle »ouvre de nouvelles opportunités aux organismes de formation. Mais se lancer sur ce marché désintermédié ne s’improvise pas.
Le CPF rénové offre plus de liberté et d’autonomie aux bénéficiaires. Mais le marché reste très règlementé. Avant de se positionner, mieux vaut prendre la mesure de ces contraintes. Première barrière à l’entrée : pour être éligibles au CPF, les formations doivent préparer à des diplômes et titres enregistrés au Répertoire national des certifications professionnelles (RNCP), à des certificats ou habilitations inscrites au Répertoire spécifique (ex-Inventaire). Le CPF pourra aussi être mobilisé pour des actions telles que la validation des acquis de l’expérience (VAE), les bilans de compétences et la préparation au permis de conduire (permis B et poids lourd). Disposer d’une offre étendue de formations certifiantes fait donc partie des prérequis. La plupart des gros organismes de formation, à l’instar de Cegos et Demos, ont d’ores et déjà étoffé leur catalogue en ce sens.
Source : Centre Inffo
Lire tout l’article